Le culte d’Ouros et Raïa est la religion humaine la plus populaire en Auretherys (du moins du côté des peuples pratiquant encore l’esclavage). Comme tout le monde le sait, il dit que Ouros, le dieu-roi des cieux, créa les humains, sa plus belle création, et que Raïa, sa femme, en admiration devant sa création, créa le monde pour leur offrir une terre pour vivre, le peupla d’une flore et d’une faune pour les nourrir et les divertir, et alla même jusqu’à créer les hybrides, une espèce porche humaine, mais loin d’égaler l’éclat de la création de son époux, pour servir ces derniers.
C’est du moins ce qu'explique le premier prophète d’Ouros, Gilberth Denoirétable. Devenant très vite populaire parmi les peuples humains alors en grande expansion, il ne fallut que quelques siècles avant que le culte d’Ouros, devienne la religion dominante à travers le monde.
Les choses changèrent seulement il y a moins de deux siècles, quand les premiers pays remirent en cause la légitimité de l’humanité en tant que race supérieure, et ce besoin de justifier leur domination sur l’autre race. Evidemment, le culte ne se laissa pas faire, et c’est ainsi qu’une guerre sainte éclata entre les pays suivant le culte (dont Aetheria), formant l’alliance d’Ouros et ceux ayant aboli l’esclavage, les parjurés.
Bien qu’il les monarchies soient rarement de droit divin, tous les royaumes de l’alliance d’Ouros tiennent l’église en estime, sachant que son influence et sa popularité est nécessaire à la stabilité de leur pouvoir.
L'hybride de Raïa
Toujours d’un point de vue théologique, il est dit que quand Raïa créa les hybrides, elle décida d’en faire un pour servir son époux, et pour se faire, elle le fit d’une beauté et d’une pureté sans nulle autre pareille. On dit que cet hybride était d’un pelage d’un blanc immaculé, et que ses yeux pareilles à l’or. Aussi, et depuis des siècles, le temple à pris l’habitude d'honorer le présent de Raïa à son époux en choisissant un hybride répondant à cette description pour en faire l'icône votive de leur culte. Ils en choisissent un par pays, son genre et sa race pouvant varier, et après un long rituel pour qu’il reçoivent la bénédiction de Raïa, il est vénéré par le peuple comme l’incarnation de ce fameux hybride serviteur. L’hybride jouit alors de tous les privilèges matériels et d’un respect propre à son statut, mais vit dans une véritable cage dorée, constamment suivi et escorté par des prêtres de rangs inférieurs surveillant qu’il ne manque de rien, mais aussi qu’il ne lui arrive rien. Si son comportement vient à lui faire défaut, où s’il vient à se montrer trop capricieux, ils peuvent en référer au grand prêtre et avoir l’autorisation de reprendre son éducation. Il peut alors subir différentes punitions, tant que ces dernières n'abîment pas son pelage immaculé, et l’image du pureté qu’il est censé renvoyer au peuple…
Structure
Le plus haut représentant de l’église est appelé le grand Ouranien, et son fief se trouve dans le pays de Auberance où ont dit que c’est ici que Ouros déposa les premiers Hommes. Il est élu par les grand-prêtre de l’église, et garde son poste jusqu’à sa mort. Toutes les grandes décisions de l’église doivent passer par lui, et il est présent lors des couronnements des rois et reines des pays Ouranistes.
Les grands-prêtres sont les représentants du grand Ouranien dans les différents pays. Il y en a un par pays, et il réside toujours dans la capitale de ce dernier, étant présent à la cour royale une partie de son temps, et à son temple le reste du temps. En l’absence du grand Ouranien, c’est à lui que revient toutes les décisions religieuses dans le pays où il est en fonction. Les grands prêtres sont choisis par le grand Ouranien et sont en poste jusqu’à ce qu’ils décident de le quitter.
Les prêtres quant à eux sont plus nombreux. Ils ont suivi une formation théologique, que ce soit à l'âge adulte, ou dans leur jeunesse, et ont prononcé leurs vœux. Ils obéissent au grand-prêtre, et ont leur propre hiérarchisation. Ils s’occupent aussi bien des actes religieux, que des tâches ménagères du temple, ou des actes de charité envers les misérables. Ils peuvent renoncer à leurs vœux un an après leur admission en tant que prêtres.